Contribution à l'analyse de la pêche à la tartane dans la Dalmatie septentrionale 1951-1953
Abstract
Dans ce travail l’auteur a dressé la statistique de la pêche à la tartane1) dans la Dalmatie septentrionale entre 1951 et 1953. Les résultats de cette analyse sont les suivants:
1. Maena smaris L. et Maena chryselis C. V. sont représentés dans une proportion de 87,63% dans les captures aux petits chaluts côtiers (tartanes) dans la région de pêche étudiée entre 1951 et 1953.
2. La capture, par unité d’effort, en une heure de traîne varie d’une saison à l’autre. En se basant sur cette variation de la capture il était impossible de tirer aucune conclusion de cette analyse en ce qui concerne l'action de l’homme sur la composition des stocks à l’intérieur du biotope.
3. D’après l’analyse de la capture par unité d’effort on obtient: a) que l’index approximatif de la densité des stocks (G) est le plus haut dans la région de pêche A, et le plus bas en B, et b) que l’intensité totale de la pêche Ij croît dans la région de pêche. A en 1952 et 1953, qu’elle decroît dans la région de pêche B et C.
4. La capture moyenne à la tartane est plus élevée en hiver qu’au printemps. En ceci, l’année 1953 représente une anomalie.
5. La modifications temperaire de la capture selon les mois, en relation le changement de localité à l’intérieur de chacune des régions de pêche, est un facteur très important, à notre avis, de l’exploitation rationelle des stocks par ce mode de pêche.
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1) T a r t a n a,-e, f. Le mot est panméditerranéen. Son point de départ, paraît il, is faut le chercher en Italie. Employé en italien, espagnol, provençal, français; en croate pénétré par le dialecte vénetien. Originairement c’est la dênomination pour une sorte d'embarcation. Les attestations dans les langues romanes sont nombreuses. Ital. tartana est »bastimento da carico, nel Mediterraneo con un albero a calcese e una vela latina.« Venise le connaît pour le XIVe siècle. En français de I’italien (tartane).