Contribution à la connaissance des Ectocarpes (Ectocarpus) de l'Adriatique moyenne

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Authors

  • Ante ERCEGOVIĆ

Abstract

      Ont été étudiées 16 espèces du genre Ectocarpus, trouvées toutes sur la côte de la Dalmatie moyenne, immédiatement au-dessous des eaux basses ou à une certaine profondeur.

      Sept formes appartenant aux groupes E. confervoides - E. silicu­losus ont été examinées, parmi lesquelles seule une minorité a pu, par ses propriétés morphologiques, être identifiée comme appartenant à E. con­fervoides, tandis que la plupart des autres correspondait, pour une part, à la diagnose établie par les chercheurs pour E. confervoides, et, pour autre part, à E. siliculosus. A partir de ces observations, l’auteur a été amené à conclure que les caractères différentiels indiqués pour la distinc­tion des espèces E. confervoides et E. siliculosus ne présentaient pas, pour les espèces adriatiques, un caractère suffisamment distinctif, et c’est pourquoi il considère qu’il est préférable d’en rester à l’unique et plus ancienne espèce E. confervoides.

       L’auteur décrit ici la nouvelle espèce E. adriaticus qui croît en été, entre 10 et 30 m de profondeur, dans certains endroits de l’Adriatique moyenne.

       Est également présentée comme espèce nouvelle E. Haucki trouvée entrelacée au thalle d’une Acinetospora, dans les eaux basses, ainsi que E. geniculatus qui habite aussi les faibles profondeurs et qui est caractérisée par des rameaux présentant a leur base une légère géniculation.

       Sont décrites également quatre formes diverses de l’Adriatique, ap­partenant à l’espèce E. virescens, déjà connue d’avant. La forme A qui est pourvue de filaments d’une épaisseur inusitée (jusqu’à 60 µ) et porte des meiosporanges; la forme B à filaments sensiblement plus minces (24 - 35 µ) portant des mégasporanges qui sont (par comparaison avec des spores assez grandes) notablement plus grands encore; la forme C (du Fucus) dont les filaments les plus fins mesurent de 24 - 30 µ et qui porte des méiosporanges à sommet légèrement élargi en massue et enfin la forme D (du Fucus également) chez laquelle les spores semblent, dans les méiosporanges, être de taille plus réduite que celles qui sont généralement connues.

        En ce qui concerne la forme on décrit la mise en liberté des mégaspores au cours de laquelle on a observé et mentionné un phénomène de fragmentation préalable (temporaire) de spores en 2 ou 3 fragments qui, après leur sortie du sporange, se reconstituent de nouveau en une spore unique.

      Sont également consignées des données se rapportant à la morphologie des espèces E. sandrianus, E. granulosus, E. globifer et E. battersii.

      Suit la description de la nouvelle espèce E. battersiides, qui par certains de ses caractères présente des ressemblances avec E. battersii, et certaines de ses formes particulières.

     L’auteur nous fait connaître ensuite certaines variabilités chez les espèces E. paradoxus et E. irregularis, toutes les deux déjà connues pour l’Adriatique. Il nous décrit chez ces deux espèces plusieurs formes diverses et deux nouvelles sous-espèces qui ont, par convergence, dans les mêmes conditions écologiques (sur l’espèce Cystoseira spicata) adopté un mode de vie ressemblant, en partie endophyte, et en relation avec celui-ci, ont une forme semblable du thalle qui se rapproche de celui de l'espèce E. lebelii. C’est pourquoi elles ont été appelées: E. paradoxus subsp. lebelii et E. irregularis subsp. lebelii.

       Nous trouvons aussi décrite la sortie des spores plurilocuraires chez E. paradoxus.

       L’auteur passe ensuite à la description d’espèces nouvelles: E. paradoxoides qui se rapproche de la précédente, E. dalmaticus qui offre des ressemblances avec E. irregularis et sa forme spéciale fo. acinetiformis mais qui, par la présence d’une espèce de crampons rappelle le genre Acinetospora. Sont notées ensuite des données morphologiques concernant l’algue trouvée en eaux profondes dans l’Adriatique moyenne et que l'auteur, à titre provisoire, considère comme identique à E. simpliciusculus    K ü t z.

      Enfin, l’auteur nous présente comme une espèce nouvelle E. pectenis récoltée sur la valve d’un Pecten des eaux plus profondes.

      L’auteur illustre par des figures originales toutes les espèces, sous- espèces et formes décrites de genre Ectocarpus. Pour toutes les espèces qui sont considérées comme nouvelles - il y en a sept - (E. adriaticus, E. Haucki, E. geniculatus, E. battersiides, E. paradoxoides, E. dalmati­cus, et E. pectenis) les diagnoses sont données en latin.

Published

15.09.1955

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