Contribution à la connaissance des phéophycées de l'Adriatique moyenne
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Abstract
L’auteur mentionne et décrit la forme ectoparpacée Ptilocladus Thuretii (S a u v.) K u c k u c k (= Streblonema Thuretii S a u v a g e a u) qui, jusqu’à présent, n’avait pas été enregistrée pour l’Adriatique et qui se signale par sa présence constante et exclusive sur l’espèce Leathesia mucosa des eaux profondes, par ses filaments dresés bien développés et, parfois même, ramifiés.
On a trouvé à proximité de l’îlot de Sušac, dans l’Adriatique centrale, l’espèce Leathesia mucosa, qui présente ici des dimensions notablement plus grandes, surtout des filaments assimilateurs, qui sont de 2 - 4 fois plus longs que chez le type, connu d’avant, récolté dans les parages des, îlots de Sveti Andrija (Saint-André) et de Jabuka.
Chez l’espèce Choristocarpus tenellus, on a constaté et décrit deux espèces de sporanges pluriloculaires: des microsporanges avec microspores et des macrosporanges avec macrospores. Est décrit également le mode de mise en liberté des spores. L’auteur a consideré les microsporanges comme des microgamétanges avec microgamètes, et les macrosporanges comme des macrogamétanges avec macrogamètes. En se basant sur l’existence de deux espèces de sporanges, l’auteur est arrivé a conclure que les spécimens à sporanges pluriloculaires représentent un gamétophyte anisogame et monoïque et qu’il existe une alternance entre deux modes de génération morphologiquement ressemblantes: entre la génération par propagules et sporanges uniloculaires et la génération par sporanges pluriloculaires. D’après les conditions morphologiques et reproductrices, l’auteur classe cette algue dans l’ordre des Sphacelariales.
L’auteur mentionne, la première fois pour l’Adriatique, l' espèce Cutleria monoica. Il indique les particularités morphologiques de son thalle, sa période de végétation, la profondeur et les lieux où on en trouve dans l’Adriatique.
Ici, est décrite une forme vraisemblablement nouvelle et inconnue des eaux plus profondes qui, par la structure de ses sporanges pluriloculaires, rappelle le genre Phaeosphaerium, mais en diffère, cependant, par la structure de son thalle; c’est pourquoi on la mentionne, à titre provisoire, comme une espèce non encore définitivement identifiée du genre Phaeosphaerium.
En étudiant la variabilité des espèces Myriotrichia repens et M. adriatica, l’auteur a décrit plusieurs formes qui diffèrent par la structure du thalle, la disposition des organes reproducteurs et le subtratum. Ces formes diverses ne sont rien d’autre que le produit d’une variabilité continue, parce que, entre elles existent toutes les trasitions. Leur existence a conduit l’auteur à conclure, que les deux espèces jusqu’à présent distinctes, c’est-à-dire M. repens et M. adriatica représentent seulement des formes differentes d’une même espèce, l’ espèce M. repens, et que ces formes, ainsi que les autres qui ont été étudiées et décrites ne son que les débuts d’une différentiation taxonomique de l’espèce M. repens en races et sous-espèces diverses, caractérisées chacune par une structure et un substratum propres.
Comme nouveau genre, sous le nom de Adriogloia adriatica est décrite une forme récoltée exclusivement sur la côte de l’île de Biševo dans les eaux basses. De même aussi est presenté comme un nouveau genre sous le nom de Dalmatogloia bryozoi une forme qui a été trouvée fixée sur un bryozoaire dans un endroit profond près de l'îlot de Vodnjak (archipel de Hvar). Les deux genres nouveaux appartienennt à la famille des Chordariacées.
Enfin, l’auteur décrit une forme qui représente un genre nouveau et l’a dénommée Padinopsis tenera. Celle-ci a été récoltée en eaux profondes, près de l'îlot de Jabuka; son thalle très délicat, est formé de deux couches de cellules et ressemble à un éventail ou à une jeune Padina et sa forme rappele le genre Syringoderma des côtes occidentales de l’Amérique du Nord. Il appartient à la famille des dictyotacées.
Toutes les observations de l’auteur, et surtout les formes et les genres nouveaux, sont illustrés par des figures originales. Les diagnoses nouvelles sont rédigées en latin.